Les démarches à effectuer pour acquérir un bien sont parfois longues et complexes. Pour se faciliter la tâche, de nombreux acquéreurs confient cette mission au chasseur immobilier. Ce professionnel maitrise parfaitement les rouages du secteur, et vous sera d’une grande aide pour gagner du temps. Évidemment, vous devrez le rémunérer conformément aux lois en vigueur à la fin de l’opération. Quelles sont alors les différentes façons de payer un chasseur immobilier ?
La rémunération au pourcentage
Sur le territoire français, ce mode de rémunération est le plus courant en ce qui concerne les chasseurs immobiliers. Le prestataire reçoit un paiement issu d’une commission relative au prix de cession du bien. Le taux est alors compris entre 2 et 6%. Toutefois, le pourcentage considéré lors de la vente baisse quand la valeur du bien croît. Les frais de notaire ne sont évidemment pas pris en compte dans cette opération. Avant d’engager un chasseur immobilier, prenez le temps nécessaire pour discuter de ses tarifs. Cela vous permettra surtout d’éviter certaines surprises, au moment de conclure la vente.
Les honoraires au forfait
D’un point de vue pratique, cette forme de rémunération est très proche de la précédente. La différence se situe ici au niveau du montant à payer pour la prestation. Il est connu à l’avance, ce qui permet à l’acheteur qui bénéficie des services du chasseur immobilier de se préparer. Quel est l’autre avantage des honoraires au forfait ? Il permet au prestataire d’être plus motivé, car ce dernier sait précisément à combien s’élève son gain. Son implication dans les négociations en faveur du client est donc plus importante.
La rémunération au pourcentage fixe et variable
Dans ce cas, le chasseur immobilier est payé de deux façons quant à la prestation fournie. Ce sont :
- Le salaire au pourcentage fixe : il est compris entre 2 et 3 % ;
- Le salaire au pourcentage variable : il est fonction de la réduction obtenue à l’issue des pourparlers.
Le point faible de ce mode de rémunération réside dans le fait, que vous pourriez vous voir proposer d’anciens biens immobiliers. Ces derniers sont généralement disponibles sur le marché depuis de longs mois, et peinent à se vendre. Leur négociation est donc plus aisée, ce qui constitue un atout pour le chasseur immobilier. Par contre, les biens les plus prisés se débattent moins facilement.
Le salaire selon le vendeur
Il n’est pas rare que quelques chasseurs immobiliers proposent un mode de rémunération, qui diffère des options citées plus haut. En dénichant le bien souhaité auprès des particuliers, les honoraires du prestataire pourraient être plus élevés. Par le biais d’une agence immobilière par contre, vous paierez moins quant à sa rémunération. Les pourcentages sont toutefois connus et se situent entre 2 et 6 % de la valeur du bien immobilier concerné.